D’ALFRED DE MUSSET

 

MISE EN SCÈNE ANNE BOURGEOIS

 

Répudié par ses parents parce qu’il n’est pas de leur couleur, moqué pour sa voix qu’aucun de ses congénères n’apprécie, ballotté par le vent depuis une gouttière du Marais jusqu’au bois de Mortefontaine, un jeune oiseau s’interroge sur son identité…

Ni le pigeon voyageur en route pour Bruxelles, ni la petite pie russe, ni la tourterelle Gourouli, face à laquelle il se découvre soudain une âme de “ tourtereau ”, ni le pédant poète-cacatoès, ni les grives séductrices, ni les étourneaux frivoles, ni les vieilles colombes rencontrés sur sa route ne lui porteront secours dans à sa quête existentielle.

A son obsédante question : “ qui suis-je ? ”, le hasard répondra en lui révélant son identité de merle blanc. Il décide alors d’assumer sa condition d’oiseau d’exception et se déclare écrivain.

Le succès remporté par son œuvre est tel que sa réputation internationale lui apporte la visite de confrères exotiques, un merle du Sénégal, un autre de la Chine. Insensible aux témoignages d’admiration dont il est l’objet, il s’enferme dans la solitude de sa différence, source intarissable de souffrances. C’est une jeune merlette admiratrice de son œuvre, “ femme de plume ” et non moins blanche que lui, qui parvient à le tirer de sa mélancolie, en lui proposant de partager sa vie…

Cette idylle marquera-t-elle la fin des tribulations du volatile romantique ou l’entraînera-t-elle vers de nouvelles désillusions ?

 

« Rarement Musset aura trouvé si belle et joyeuse interprète pour tenir le miroir de ses détresses. » L’Express
« Dans une mise en scène dynamique d’Anne Bourgeois, Stéphanie Tesson laisse éclater tout son talent » pariscope
« Gais rossignols et merles moqueurs, tous les spectateurs sont en fête !  » le nouvel observateur
« Moment de grâce, instant de poésie… Stéphanie Tesson s’empare du texte de Musset avec une allégresse radieuse. »
Le figaroscope