DE PHILIPPE MINYANA

MISE EN SCÈNE ROBERT CANTARELLA

 

Une robe, une cuvette, un lampadaire, trois objets communs et familiers choisis parmi tant d’autres par Angèle, Jacqueline et Barbara. Les trois femmes se révèlent par des récits qui illustrent une des caractéristiques des relations humaines, souvent vécues, rarement perçues : l’absence de dialogue. Elles revivent quelques-unes de leurs expériences, évoquent avec une certaine volupté et vivacité des souvenirs à un spectateur facultatif. L’écoute n’est ici que prétexte ou justification.

À qui s’adressent-elles ?

Ces femmes nous livrent l’inventaire de leurs mémoires. Des vies de femmes, ni jeunes, ni vieilles, pour lesquelles l’anticipation devient difficile et le présent modeste. Elles n’ont compté ni sur la bonne fortune, ni sur la mauvaise. Elles se sont laissé porter par le vent de la vie et rêvent sans étonnement sur leur passé. Humble et gai tableau de la condition humaine.

Claire Berner Leenhardt – Extrait de l’éditorial du n° 809 de L’avant-scène théâtre, mai 1987

« Pas de nostalgie, mais sans doute un geste vigoureux, roboratif, qui précisera que « la chose théâtrale » ne s’accomplit pas sans un groupe, une idée, un rêve, une utopie. Dans l’espace du théâtre, on ne se répétera pas, on construira à nouveau.” Philippe Minyana
 
 
« Un régal » L’Express
« Rare » Le Monde
« Une pièce culte » Télérama
« Trois égéries au top de leur forme » Les Inrockuptibles
« A ne pas manquer » Pariscope